Un temps pour être

Mylène Coulombe

Alors que la fraîcheur de novembre invite à se retirer à l’intérieur et à ralentir le rythme, nos agendas débordent encore et le temps s’accélère. Vous avez peut-être l’impression que la vie va plus vite et que les journées raccourcissent. Eh bien, si c’est votre cas, vous n’avez pas la berlue ! Parce que le précieux temps s’accélère effectivement : il est scientifiquement calculé avec la résonance de Schumann que depuis 1987, le temps réel de nos journées est passé de 24 à 16 heures !

D’une part, ce constat étonne. En même temps, il valide un défi qui semble généralisé, celui de parvenir à « tout faire ». Personnellement, j’ai lâché prise. Je comprends que cette situation nous ramène à l’essentiel, à des choix et des actions justes qui servent l’essence de la vie, qui unissent plutôt que de diviser, possiblement le plus pressant des nombreux défis actuels de l’humanité.

Car, pendant que l’on s’épuise en s’efforçant encore d’accomplir tout ce qui figure à l’agenda, la nécessité « de faire autrement » est sans équivoque. Ou serait-ce plutôt le besoin « d’être autrement »… ou tout simplement « d’être, également ».

Assurément, dans la mouvance actuelle, trouver cet équilibre constitue un ajustement de tous les instants. Autrement, il est facile de basculer hors de ses fragiles limites. Des rencontres avec soi-même sont alors nécessaires afin que, dans la présence et l’écoute authentiques, émerge si justement l’essentiel de l’intrinsèque.

Cette part féminine en nous-même a besoin d’être pour exister. Sur les pages de notre agenda, elle a l’impératif besoin d’un temps pour être.

ROSE ta vie!
Mylène Coulombe


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