La beauté du monde, la beauté de l’être

Accueillir le féminin et le masculin tels qu’ils sont

Il est aisé d’accueillir la beauté à l’extérieur de soi, comme un paysage, une oeuvre d’art, un sourire, un coucher de soleil. Il est plus difficile de reconnaître la beauté en soi – une qualité, une aptitude, une vertu ou un talent -, comme il est plus délicat de la reconnaître en l’autre. Et pourtant, quoi de plus beau finalement que de pouvoir accueillir la beauté en toute chose qui élève notre conscience et notre degré de perception de ce que nous sommes et de tout ce qui nous entoure.

« La beauté est un savoir intérieur, une perspective intérieure; elle est le signe de la bonté, la manifestation de la lumière par un signe de bienveillance et de douceur, soit, par un acte d’amour.
La beauté est dans l’oeil de celui qui la perçoit; elle fait donc référence aux éléments de bonté, de vérité et au ressenti du coeur. Elle évoque les énergies de l’inspiration, un bouillonnement d’idées, une montée subite d’émotions, un flot de sensations, un élan de passion, l’union de l’actif et du passif, du yin et du yang, du mâle et de la femelle, tous ces éléments coexistent lorsque l’on est en présence de la beauté. Elle se communique d’âme à âme, donc parler de beauté, c’est avant tout parler de transformation. »
Extrait d’Elie la jument, Perles de sagesse du peuple animal, de Dawn Baumann Bruncke.

Ainsi la beauté joue un rôle de catalyseur, elle donne accès à l’amour que l’on porte en soi et aux autres car elle élève l’âme comme des bulles d’inspiration qui élèvent le coeur. Se connecter à la beauté et apprendre à percevoir la beauté en tout ce qui est, c’est finalement s’abreuver à un filtre d’amour qui va changer notre perception et notre regard sur les choses. La beauté adoucit les aspérités, les angles pointus et les angles morts de la personnalité de notre être, tel un baume pacificateur.

S’abreuver de beauté revient donc à adoucir sa vision et sa perception, ou à « mettre nos lunettes quantiques » afin de percevoir l’essence même des choses et dépasser l’apparence. Ainsi, lorsque l’on se laisse porter par son mouvement, on parvient ainsi à pacifier notre relation à soi comme notre relation à l’autre, car s’ouvrir à la beauté du monde comme à la beauté des êtres, c’est s’ouvrir à l’amour et à l’unité de tout ce qui est. Il n’y a plus d’affrontement possible entre masculin et féminin lorsque le filtre de la beauté agit comme une énergie de douceur pacificatrice. On parvient ainsi à percevoir la réalité au-delà des apparences et l’on perçoit que le masculin porte en lui de profondes blessures non-avouées et non-assumées car non-acceptées souvent, et qu’être capable de percevoir la beauté agit comme un filtre d’amour qui va nous amener à être capable d’accueillir la fêlure de l’être au-delà de l’apparente violence. Accepter cela permet de pacifier en soi et à l’extérieur de soi la raideur de la polarité masculine.

S’ouvrir à la beauté du monde et à la beauté en l’autre, c’est se donner la possibilité de pouvoir accueillir l’autre et soi dans ce qu’il est, au moment où il en est. La beauté et la forme qu’elle prend est ainsi un pont de reliance entre les âmes qui va permettre une communication pacificatrice et douce, dans l’inspiration du coeur. Ainsi, la beauté va permettre de pouvoir aimer au sens fort du terme, puisqu’il semble qu’aimer l’autre, c’est accepter ce qu’il est et ce qu’il n’est pas, pour lui permettre de devenir ce qu’il est. Et la forme de communication employée, sera ainsi possible, car, pacificatrice et unificatrice, si l’on a pris soin de se connecter à l’énergie de la beauté. La forme n’est-elle pas la capacité de se mettre au diapason de l’autre pour créer l’harmonie et la résonance ? La forme est ce qui crée le lien ou le pont de reliance à l’autre. Soyons donc attachés autant au fond qu’à la forme lorsque nous communiquons en général, et encore plus particulièrement lorsque nous communiquons d’homme à femme et vice-versa, pour créer l’harmonie.

Accepter l’inacceptable résulte donc à accueillir la polarité masculine dans ce qu’elle porte de plus blessé dans ses aspects les plus profonds, traduite par des comportements souvent violents car elle n’est pas en mesure de faire autrement et vice-versa. Accepter l’autre dans ses aspects les plus meurtris, c’est s’accepter soi dans nos aspects les plus cachés et non-avoués. Accepter le masculin tel qu’il est c’est accepter notre propre polarité masculine, telle qu’elle est pour laisser la guérison agir et donner naissance, ouvrir la porte et laisser l’espace au masculin sacré en nous, tout comme accepter le féminin tel qu’il est, c’est accepter notre propre polarité féminine telle qu’elle est, laisser la guérison opérer et donner naissance, ouvrir la porte, l’espace et la voie d’accès au féminin sacré en nous.

Merci, merci et encore merci de permettre à ce que chaque étoile terrestre infiniment précieuse qu’il nous est donnée de croiser et de rencontrer sur notre route, puisse refléter et révéler la grandeur de tout l’amour que nous portons en nous.
Je nous aime.

Cathy Bensadoun
Triaxis Consulting

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