Suis-je trop exigeante?

Mylène Coulombe

En ce mois où la relation amoureuse est célébrée, j’avance hardiment que nous sommes nombreuses à aspirer à en vivre une dans laquelle chaque partenaire s’éveille à sa polarité féminine sacrée, choisit consciemment et humblement le mouvement qu’elle initie et de surcroît, tout ceci dans un partage authentique et intéressé à l’autre.

Je sais. Cela peut paraître utopique. Mais à l’aube de ce nouveau monde que nous sommes à créer, que devient le couple ? Que sera le couple nouveau ?

Dans ce mouvement d’éveil et de transformation intérieure, je suis persuadée que le couple amoureux offre un tremplin d’évolution au potentiel exponentiel. Et je suis déjà séduite à l’idée d’une telle relation de véritable réciprocité dans la totale transparence, où chacun s’épanouit même et surtout à travers, grâce et malgré le regard de l’autre, dans une vision commune et partagée de l’humain en devenir.

Suis-je trop exigeante ? Vraiment ? Ou suis-je simplement mue par la volonté divine d’actualiser «le» couple nouveau ?

Fort heureusement, j’entends que cette aspiration est également celle d’une part de plus en plus significative de la gente masculine. C’est toutefois avec un « nombreuses » délibérément choisi que je persiste et signe, hardiment. Car autour de moi, ce sont des femmes qui se heurtent à de difficiles – voire stériles – échanges à ce niveau avec un compagnon, moi la première ! Dans la seule même semaine où j’écrivais ces lignes, nous étions justement trois s’étant laissées happer par les sentiments d’être incomprise, non entendue, non reçue…

Évidemment, que ce sont là les franches réactions d’un féminin encore blessé qui se révèle en chacune de nous. Et en gage de prometteuses perspectives des plus amoureuses, les guérisons qui appellent ! Car ces moments de solitude à deux exigent une dose additionnelle de maîtrise afin de parvenir à lâcher totalement prise et quitter les pénibles espaces de la tristesse, la déception, la frustration.

Alors belles dames, puisque nous en sommes la manifestation, assumons-en la pleine responsabilité et à l’œuvre ! Puissions-nous enfin marcher en couple dans un apprentissage mutuel à la rencontre de nos vérités intrinsèques, de nos espaces intimes, de nos vulnérabilités… chacun avec notre « sac à dos », sur le même sentier lumineux !

ROSE ta vie!

Mylène Coulombe


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