Rituel sacré de l’ancienne Égypte

Dans son livre Le Manuscrit de Marie Madeleine (Éditions Ariane, 2008), l’auteur américain Tom Kenyon explique que celle-ci a reçu très jeune les enseignements secrets de l’Égypte : les alchimies d’Horus et la magie sexuelle du culte d’Isis. Il y retranscrit un rituel qui aurait été pratiqué par Marie Madeleine dans les écoles de mystère égyptiennes afin de signifier son engagement à mener une vie sacrée. Le voici :

Pour ce rituel, il faudra se munir d’une bougie et de deux verres ou de deux récipients.

On remplit l’une des tasses d’eau, tandis que l’autre reste vide. Si on le désire, on peut ajouter des fleurs et de l’encens pour donner à ce rituel une note esthétique. Mais, fondamentalement, l’auto-initiation est un acte intentionnel marquant une volonté personnelle et spirituelle.

Ensuite, on allume la bougie et on prononce ces paroles :
Esprit de tout ce qui vit, je te prends maintenant à témoin. Pour l’amour de ma propre évolution et de l’évolution de tout ce qui vit, je m’efforcerai de ne jamais me nuire á moi-même, ni de nuire à qui que ce soit.

Puis, on tient le verre ou le récipient plein d’eau dans la main droite, et l’on verse l’eau dans le verre ou le récipient qui se trouve dans la main gauche. On scelle cette action en prononçant ces mots :

Je verse cette eau et par ce geste je signifie que je transfère mes eaux sacrées du monde terrestre au monde sacré. Esprit de tout ce qui vit, tu m’es témoin de ce transfert. Amen, amen, amen.

Joëlle