Mourir pour renaître….!

Nathalie Picard

En cette saison d’automne et à l’aube de l’hiver, l’affirmation « mourir pour renaître » prend quel sens pour vous?

La nature nous invite à diminuer les activités pour revenir encore plus dans notre centre intérieur, au cœur de notre corps.

Chaque passage de vie est une initiation, une rencontre avec l’inconnu qui nous convie à quitter cet espace de sécurité faussement créée pour aller de l’avant et nous réaliser pleinement. Ces passages deviennent alors un appel au détachement. En mourant à un état d’être, nous répondons au désir de notre âme d’explorer de nouvelles avenues et apprendre à travers différentes expériences pour se rendre plus loin.

La plus grande constance dans l’univers, c’est le changement. La nature nous y accompagne à chaque saison qui passe. Et même si ces changements sont pour le mieux, nous résistons. C’est difficile de mourir au connu… La peur prend le dessus et nous préférons souvent la sécurité à l’inconnu.

Accepter de vivre, c’est accepter le changement, car la vie est une suite de morts et de renaissances, il ne faut pas l’oublier.

Serait-ce possible que la vie elle-même nous apprenne à mourir pour mieux vivre?
Je crois profondément qu’en sachant que nous allions mourir demain, nous vivrions beaucoup plus intensément aujourd’hui, sans compromis. L’instant présent deviendrait ainsi l’instant le plus précieux de notre vie!

Quand nous nous permettons de mourir et de lâcher prise sur toutes nos difficultés, notre corps se détend, nos cuirasses fondent, nos peurs se libèrent, la vie se remet à circuler dans notre corps. Cette renaissance élargit les perspectives de notre existence.

En s’abandonnant à la mort, on s’abandonne aussi à la vie.

Et vous, à quoi aimeriez-vous mourir? À quoi voudriez-vous renaître?

Apprenez à suivre la piste du bien-être en vivant en fonction des besoins de votre corps, des désirs de votre cœur, des élans de votre âme.

 

Nathalie Picard
Mieux la connaître


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *