Intimement publique

Mylène Coulombe

Quand j’ai publié l’événement sur Facebook, ma sœur et ma nièce ont cru à un piratage de mon compte tellement le thème était surprenant. Que j’expose ainsi publiquement un intérêt si personnel était en effet inusité de ma part, autant que pouvait l’être le sujet lui-même : le tout premier Festivulve, tenu à Montréal en juin dernier. Oui, oui, c’est bien cela, un festival de la vulve!

Tout comme moi, elles ont probablement d’abord été intriguées, puis étonnées et possiblement un peu gênées, mal à l’aise ou même dérangées de se sentir intimement interpellées dans cet espace de leur féminité. Dès les premières émotions, je me suis personnellement laissée emporter par un curieux mélange de sensations pour rapidement découvrir le sérieux du propos et de la démarche. Après la vague de #moiaussi #metoo, l’audacieuse initiatrice s’était donné pour mission, entre autres, « de conscientiser et de sensibiliser la population sur des enjeux actuels afin d’honorer le côté sacré d’une sexualité saine et équitable », dans le but aussi « de redonner ses lettres de noblesse à la vulve, de la célébrer avec un esprit positif et une mission éducative » pour toute la famille.

C’est d’ailleurs la noblesse du lieu hôte qui, à première vue, m’a aussitôt réconfortée par la beauté, la grandeur, le respect et la pureté qui en émanent. Et je me suis littéralement laissée séduire par la riche programmation explicitement diversifiée qui, elle, a franchement décoincé certains aspects en moi!

D’une étonnante envergure, l’événement a été un franc succès où je reconnais une extraordinaire manifestation publique de l’avancée du divin féminin dans notre société. Peut-être oserez-vous me dire, vous aussi, ce que cette simple lecture a pu également faire bouger en vous?

ROSE ta vie!
Mylène Coulombe


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