Ô ma déesse

Ô ma déesse

Si je m’aligne à toi, ô ma déesse, je vois l’effusion de délicieuses passions qui ne sont pas guerres, mais paix en profusion, inondant mes côtes jusqu’en mes entrailles ouvertes à la floraison de tes mots dits en douceur jusqu’en mon cœur ouvert à ce possible.

Tout est passion douce et amour diffus, dans chaque grain de ma peau jusqu’aux parcelles du ciel en moi, que je laisse traîner par mes pieds sur cette terre qui m’accueille et que je ne fais qu’embrasser par mes mots, mes dessins, mes syllabes articulées avec soin, jusqu’au cœur de toi qui me le rend bien à chaque instant renouvelé dans la joie d’exister et de s’en remettre à plus grand que soi.

Tu me vois baisée par la vie, baisée au sens noble du terme qui ne met pas un terme, mais un commencement à tout, que je laisse surgir, du travers et du dedans de moi, jusqu’à la fournaise de l’être qui se partage en allant de l’avant pour être, être encore, de cet être toujours renouvelé.

Par ton pouvoir jusqu’à la sève de la vie donnée et reçue en partage.
Alors ensemble, nous diffusons l’amour plus qu’il en est, car il en est toujours à diffuser.

Ensemble, nous partageons les mots qui disent vrai, quand connectés à ton ventre de vie, tu fournis tous les moyens d’exister et de dire, dire encore et encore, que rien n’est fini, même si les abus de pouvoir ont détruit un morceau de ta peau, tu reviens à n’en plus pouvoir jusque dans nos os, nous rappeler la confiance que tu as mis dans nos artères, afin que nous allions remplir la terre de ton message de joie, qui n’est pas un vain mot pour faire bonne presse, mais un mot qui gonfle de désir jusqu’en nos ventres ouverts au plaisir.

Car si nous sommes venus te baiser les pieds en venant au monde encore trop inconscients, mais bientôt réveillés par tes vents, c’est que nous avions décidé de remplir notre mission d’aimer et de nous défaire de ces pas feutrés sur des mousses artificielles pour regagner le paradis des pieds enracinés et fièrement posés sur ta peau, laissant pousser toute ta beauté sans plus chercher à contrôler ton abondance.

Tu as cherché par tous les moyens à nous réveiller en nous projetant dans le monde de toute ton âme désireuse d’aller expérimenter les sens de la vie dans la matière et nous laisser regagner le paradis sur terre qui n’est autre que l’accueil de cette invisible divine essence, lunaire ou solaire, qui rend sacré chacun de nos respirs, et juste, tout geste posé en conscience de cette naissance pleine de sens.

Il n’est plus à chercher dans le mystère la raison de la présence, mais accueillir en cette terre la passion de la patience, celle qui se sait toute et entière, déjà emplie de l’essence de la vie.

Ô ma déesse, merci d’être la vie, Ô mon dieu merci d’être en vie.

Sa*Ra
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