Sur terre et dans le ciel

Véronique Cloître

Pour ce mois d’avril, je suis impatiente de vous présenter Anne. Elle EST incroyable, authentique et drôle. Elle sait coupler ses deux métiers : celui d’hôtesse de l’air et celui de thérapeute, pour le bonheur de ceux qui croisent sa voie dans les cieux ou sur terre. Elle est une enseignante, une magicienne, une guérisseuse, une poète. Pour ROSE, elle a écrit les lignes que voici.

Hôtesse de l’air, thérapeute de l’air. J’éclaire les nuits blanches de mes collègues, j’éclaire le chemin de voyageurs rencontrés dans l’avion, au détour d’un mot, d’un regard, par le truchement de mes clair-ressentis. J’efface les distances, ouvre les possibles sur d’autres contrées, celles du Soi, celle de la Création de sa vie.

Hôtesse de l’air, hôtesse de l’Éther. J’embrasse par le subtil l’étendue des possibles que je tends à chacun. L’avion se fait le point d’orgue où la traversée se fait refuge… le refuge vers l’expansion du Soi. Je ne remercierai jamais assez tous ces regards, ces échanges, ces personnes rencontrées qui me rappellent que je leur ressemble, qui me rappellent que la seule chose à faire est de se mettre à l’écoute de l’autre, au diapason de son cœur, au diapason de mon cœur.

Dans la nuit blanche, cet espace infini libéré du corset des journées que l’on a posées, métrées, je me laisse saisir par l’Inspir et dévisse les retenues de mon mental. Dans sa robe d’Ombre et de Lumière, dans son ballet incessant, la nuit se laisse enfin calmer par la Clarté. Réunion des opposés, Silence de l’Unité.

Poème
Et l’écume de l’ombre exhale sa dernière plainte
dans le sein de la Sagesse
pour se laisser étreindre, genou au sol,
dans l’encolure de l’Amour.
La clarté ne choisit jamais.
Elle est.
Posant son baiser d’ineffable douceur
sur tout, en tout, encore
et en-corps.

Poème dédié au féminin sacré 
Sur les flancs de ma genèse, j’ai rencontré Lilith.
Épure déchue, revendicatrice première, rebelle apaisée, enfin.
Dans la lumière de mes pas, j’ai levé mon voile.
J’ai éclairé mon visage de la douceur de Gaïa.
J’ai tendu ma poitrine au soleil, j’ai embrassé son éternelle puissance.
Mes ombres ont fusionné avec la lumière, la clarté a posé le baiser du silence sur mon corps.
Mon corps est redevenu Verbe.
La clarté a posé le baiser du silence sur mon esprit.
Mon esprit est redevenu Verbe.
En-je, je goûte à l’Éternité.

Pour en savoir plus et découvrir d’autres écrits : www.audiapasonavecsoname.com


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