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Poussières d’étoiles sur moi
à la frontière défunte
de nos habits nocturnes
enflammés des futurs
qui n’en finissent plus
de s’évanouir
Poussières d’étoiles sur nous
à la frontière éprouvée
des distances impardonnables
effondrées sur le seuil des devenirs
qui n’en finissent plus
de se tarir
Poussières d’étoiles sur toi
à la frontière écarlate
des épousailles meurtries
décomposées du passé
qui n’en finit plus
de s’empoisonner
Poussières d’étoiles
tu fus et seras à jamais
dans l’éternelle absence