On doit faire avec ce que l’on a!

Mylène Coulombe

On doit faire avec ce que l’on a!

Voilà une expression populaire à connotation légèrement défaitiste. Tout est probablement dans le ton, l’humeur ou l’intention me diriez-vous. Toujours est-il que le fait de l’avoir entendue encore dernièrement – en ce temps précis des récoltes – m’a entrainée dans une réflexion au-delà des simples mots, dans leur sens plus profond.
Intriguée, je me demande d’ailleurs ce que cette expression suscite en vous…

Dépit? Réalisme? Motivation peut-être?
Et si cette expression si répandue était avant tout une véritable invitation à s’ouvrir et à reconnaitre ce qui est là sous nos yeux, sous notre nez sans qu’on y porte vraiment attention? Un rappel pour détacher ce regard trop souvent collé sur l’arbre qui empêche d’apercevoir la forêt… pour recadrer ce nez trop souvent levé sur une réalité remplie de qualités personnelles et de richesses intérieures et matérielles sous-estimées et parfois totalement occultées. Et si l’invitation était également de prendre ce moment précis pour accueillir en conscience et apprécier tout – absolument tout – ce qui est là? Ce moment d’intimité avec soi-même qui active le déploiement de l’inestimable potentiel d’énergie que recèle toute cette abondance, le temps de se reconnecter à cette vie rêvée qui existe en chacun et chacune de nous, un tout petit moment d’éternité dans l’espace de tous nos possibles.

Qui que nous soyons et qu’elles que soient les apparences, je suis convaincue qu’une inestimable corne d’abondance nous est personnellement destinée. Je crois de plus qu’elle est assortie d’une importante responsabilité qu’il nous incombe évidemment d’assumer : celle de créer.

ROSE ta Vie!


2 thoughts on “On doit faire avec ce que l’on a!

  1. Moi je vois plutôt ça du côté positif, comme toi. On peut faire beaucoup plus avec ce qu’on a, il suffit de le voir et de l’utiliser…
    Merci et bonne journée Mylène xx

    1. Merci Marlène. Et quel défi!! Alors que l’utiliser demande tantôt un certain dépassement, le VOIR exige parfois une plus grande présence à ce qui se vit intérieurement… Comme ce matin quand j’ai si justement dû ramener à l’ordre une partie de moi qui s’attardait sur un manque ou plutôt – et plus grave encore – à une crainte d’un manque… futur!
      Ah! C’est fou comme une inquiétude, si petite soit-elle, peut nous éloigner du moment présent et de notre vérité. :o)

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