L’ancien doit mourir

Le mois de novembre commence avec la fête de la Toussaint qui rend hommage aux personnes décédées et célébre leur résurrection. Pourquoi ne pas étendre cette coutume à tous les deuils que nous avons vécus pendant l’année, à toutes les pertes, les déceptions et autres renoncements. Pas évident de voir que derrière les difficultés se cachent des trésors et qu’un processus alchimique est à l’œuvre pour nous permettre de grandir et de nous élever. Pas facile de comprendre d’emblée qu’un blocage ou un ralentissement sont parfois nécessaires afin que s’opère une transformation en profondeur, qui, un peu comme un barrage sur un fleuve permettra de fournir de l’électricité.

Il reste que l’attitude la plus bénéfique, pour soi et collectivement, consiste à admettre que les vieux schémas de comportement, les anciennes structures, les croyances obsolètes doivent mourir. Il s’agit ensuite d’en faire le deuil et d’effectuer les transformations qui s’imposent. Novembre est le mois le plus propice pour effectuer ce genre de travail.

Nous vivons depuis des siècles dans un système patriarcal qui est fondé sur la conquête, la domination, la destruction, la survie. Et des démonstrations de force. Cela fait trop longtemps que nous sommes hypnotisés par une vision de l’existence basée sur l’ego, moi, seul et séparé des autres. Au détriment du bien commun, de l’écoute, de la collaboration et de l’harmonie. Et du sentiment d’unité bien réel, pour peu qu’on veuille bien s’ouvrir à cette réalité.

Voilà pourquoi le féminin et ses attributs de paix, de douceur, de compassion, de beauté, d’intuition et de sagesse, de coopération et d’entraide doivent prendre davantage de place et s’exprimer au cœur de chacune et chacun, et dans le monde.

Attendrons-nous jusqu’à novembre de l’an prochain pour faire ce travail et passer à l’action ?

Joëlle


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