La magie des jardins

Le Féminin sacré se manifeste en tant que sensations, émotions, intuitions bien plus que par l’expression de concepts ou de théories. Afin de s’y connecter, rien ne vaut une promenade dans un jardin.

La visite d’un jardin représente une merveilleuse façon de se connecter à la beauté, à l’abondance, à l’harmonie et à la paix, autant de facettes du Féminin sacré manifesté. Si vous disposez d’un jardin privé, tant mieux ! Vous avez tout le loisir de goûter, de voir, de humer les splendeurs qui s’y trouvent. Mais si, comme moi, vous habitez dans une grande ville, vous pouvez éprouver ces mêmes plaisirs en parcourant les allées d’un jardin botanique. S’arrêter tantôt près d’un étang couvert de nénuphars, ou dans une roseraie multicolore. Admirer les reflets irisés des ailes d’une libellule et la glisse artistique des canards. Méditer sur une chaise longue, sous un châtaigner, ou, plus zen, entourée de tiges de bambous.

Observer les plantes et les petits animaux du jardin nous permet de nous relier à une réalité immuable et pourtant toujours changeante, à une vie hors du mental et de ses préoccupations. Profitons-en pour décrocher et tenter de percevoir tout ce qui est à l’œuvre non seulement sur le plan visible mais aussi invisible. Et respirons, rendons grâce.

« Ce que je vois est le reflet le mon état d’esprit », ai-je lu récemment. L’inverse est aussi vrai. Le fait d’être entouré de paix et de beauté influence notre vision et nous procure du bien-être. Les jardins sont des espaces de vie d’une richesse et d’une beauté infinies. Célébrons-les !

Joëlle

Photo : Jardin Botanique de Montréal


2 thoughts on “La magie des jardins

  1. Après 2000 ans de silence de l’Eglise, de relativisation des témoins essentiels, des accompagnatrices de la vie de Jésus que furent les femmes, de leur mission sacrée aussi, il était plus que temps de reconnaître à Marie-Madeleine sa dimension d’apôtre.
    C’est bien cette consécration, mais quelle tristesse de constater le retard abyssal des mentalités en ce qui concerne le féminin dans l’Eglise chrétienne, sa non-acceptation de la sacralité propre aux femmes…

    1. Bonjour Catherine,
      Je vois que votre commentaire se réfère à une nouvelle parue dans notre section Actualité (Marie-Madeleine enfin reconnue comme apôtre). On ne peut que saluer cette reconnaissance très tardive de cette Initiée par l’Église chrétienne. Ceci dit, comme le rejet et l’exclusion des femmes constituent un des fondements des grandes religions monothéistes, on ne s’étonnera pas de leur fermeture à leur égard. Voilà pourquoi beaucoup de gens s’en détournent et vivent leur spiritualité en empruntant des voies alternatives. Bel été !

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