La libération des cuirasses

Sylvie Bérubé

• Lorsque la femme cache sa féminité, sa sensibilité, sa vulnérabilité ;
• lorsqu’elle retient ses émotions, ses intuitions, ses paroles ;
• lorsque son corps est trop masculin et vit trop d’activités, de stress, de fatigue, trop de tout ;
• lorsque son corps sensible doit se protéger des énergies toxiques environnantes ;
• lorsque son corps conserve depuis des années la charge émotionnelle des mémoires souffrantes de l’enfance ;
• lorsque son corps vit un traumatisme physique ou psychique.

Alors, le corps féminin se tend, se contracte, surprotège la pulsion de vie en soi et installe des cuirasses, des armures, des protections, afin de protéger le Féminin sacré qui est la dimension de soi la plus belle, la plus sensible et la plus intime. D’où l’importance, à un moment donné, de veiller à libérer le corps – et aussi le cœur et l’esprit – de ses cuirasses.

Les cuirasses se traduisent par des tensions musculaires qui bloquent l’énergie dans tous les endroits du corps. Selon la vision de Wilhelm Reich, il existe sept cuirasses : oculaire – orale – thoracique – diaphragmatique – abdominale – pelvienne. Ces tensions créent à la longue des malaises physiques et psychiques qui affaiblissent le corps, diminuent les défenses du système immunitaire, créent des douleurs musculaires et articulaires, et entraînent des maladies.

Pour libérer le stress et les tensions, pour retrouver la souplesse et la fluidité de mon corps et de mon esprit, je pratique la Méthode de Libération des Cuirasses depuis 30 ans. Une approche tout en douceur et en lenteur qui respecte le rythme du corps féminin. Les mouvements suggérés offrent à mon corps des espaces de repos, de paix, d’écoute de mon monde intérieur et me permettent de mettre mon système nerveux « à off ». Les mouvements doux et lents me calment et augmentent mon bien-être en sécrétant des hormones comme les endorphines, l’ocytocine, la sérotonine.

J’aime alors mon corps féminin… J’accepte avec amour d’évoluer sur la voie sacrée du corps, le temple sacré de mon âme.

Sylvie Bérubé


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