Incarnée

Quand tu retiens ton coeur au coin de ton âme endolorie par tant de chagrins pétris dans tes mains d’enfant, tu ne fais que repousser le jour où tu vois venir par la fenêtre ouverte de tes espérances la joie de vivre entière et femme.

Tu rejoins par le passé accepté de ce qui as été défait, la meilleure façon d’oindre ton corps de l’huile charmante qui délie les lianes où tu as été blessée.

Tu accueilles en ton ventre la douceur qui embrasse la douleur pour te faire une place au paradis sur terre.

Des enfants sortent des cours, des appartements, pour aller courir et retrouver leurs jeux innocents et toi tu rejoins, nue, ta plage faite femme, ton humilité et ta beauté toute candeur et féminité, au sein de toi-même qui t’aimes en tout honneur.

Car tu es et resteras dans tes bras ouverts et enlacés jusqu’à toi, la beauté qui vibre au son du tambour qui est la vie qui t’appelle, incarnée pour toi, incarnée en l’amour pour toi et pour toujours, incarnée dans la paix et l’amour, traversée par la joie qui te fait femme, honorée du corps qui te conduit au sacré de ta vie, là où palpite ton coeur.

Tu accueilles et reçois ce message qui oint ton corps, ton coeur et ton âme.

Et tu aimes.

Sa*Ra
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