Le grand passage

Pour dire au revoir à ce mois de novembre et à ses énergies de transformation, rendons hommage à tous les êtres qui, chaque jour, naissent sur cette belle planète Terre et en repartent à la fin de leur existence.

Pour ce faire, je trouve dans les pages du livre Féminin sacré actualisé, de Lise Côté, des mots qui servent mon propos.

« Le choix de s’incarner propulse l’âme au cœur d’un long voyage, d’un parcours riche en apprentissages qui servira et nourrira son évolution. L’âme qui s’y engage vit deuil et dépouillement. À l’instar du passage de la mort, naître à la Terre est un long processus qui s’amorce dans les dimensions supérieures et nécessite des étapes de transition avant d’intégrer entièrement le monde tridimensionnel physique. L’âme qui amorce son processus d’incarnation craint de naître à la condition humaine et de perdre à jamais le contact avec la lumière, ses guides et sa cellule d’âmes. Elle a l’impression de plonger dans un grand vide.

À son tour, l’humain qui se rapproche de la mort vit aussi des étapes de transition et passe par toute une gamme d’émotions. Il doit renoncer à tout ce qu’il laisse derrière lui. L’humain a peur de mourir, tandis que l’âme a peur de naître. La mort exige pour chaque être qu’il lâche prise par une longue expiration. La naissance l’invite à une profonde inspiration, un oui à la vie sur Terre.

Lorsque nous accédons quotidiennement à des morts, à des renoncements et à des détachements, c’est pour mieux renaître à notre plus haut potentiel divin et pour nous laisser guider par notre élan créateur, notre pulsion vitale. »

Joëlle


Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *