Femme en prose, en rime, en émotion,
Trempe ta plume dans ton histoire
et n’aie pas peur d’écrire, de nous dire, de raconter.
Nul besoin de compétences pour le fil des mots.
Juste débrancher le mental et laisser venir les souvenirs, les joies et les peines, les pas parcourus, les passages, les cycles…
Oser l’élan créatif et créateur, les rimes, le mouvement, le pinceau et l’aquarelle, la gouache et l’imaginaire, les larmes et la vie.
Oser la transmission, les mots qui me parlent de toi et de nous.
Les fleurs en semence, en floraison, les jardins intimes.
Ouvrir les malles du passé, les tiroirs cachés, les non-dits et verser, déverser sur la toile sa prose.
Écrire est une terre en jachère, une terre à éveiller, à conquérir.
Écrire est une ronde, un cercle de femmes ou l’on écoute, parle, reçoit, autorise l’histoire de toutes.
Je t’invite sur cette terre à y planter ta plume.
Yaël
PS : Il y a déjà quelques lunes de cela, je proposais à des femmes d’écrire et nous avons créé une terre des femmes, des terres de femmes ou chacune a posé ses mots pour raconter.
Je t’invite à découvrir notre jardin: Terres de femmes, Regard & Voir Éditions.
Merci pour ces mots.. j ai une chanson sur le feminin sacré…peut etre je mpeux partager le texte…ou puis je le faire? J ai cru comprendre que c est possible…en lire plus souvent ca donne le la. Merci
Accueil de mon impuissance
Qu’il est difficile de voir souffrir son enfant
Pour moi, depuis si longtemps, il était évident
Qu’une bonne mère parvient en manœuvrant
À préserver son rejeton contre tous vents violents
Elle est protectrice, accueillante et souriante
Surtout maternelle et présente
Aujourd’hui, je dépose les armes encombrantes
Pour accueillir mon impuissance flagrante
Suis-je bonne ou mauvaise mère ?
Je lâche cette question au goût amer
J’adresse une simple prière
Je demande pardon à la Sainte Mère.