Développer notre corps sensible

Camille Sfez

Au cœur d’une tente rouge, les femmes apprennent à développer leur écoute bienveillante, qui s’ancre dans une sensation de calme et de profondeur. Leur corps comme caisse de résonance s’expand dans l’espace du cercle, et ce travail-là est justement ce que je nomme « renouer avec son féminin ».

Nous tentons de donner différentes définitions à ce féminin qui se réveille aujourd’hui. L’une d’entre elles est celle d’une relation sensible au monde, qui ne passe ni par le mental ni par l’observation factuelle, mais qui repose sur l’utilisation de ses sens pour se relier au monde. Qu’est-ce que ça change, de se relier au monde par nos sensations? Avez-vous l’habitude de « gouter » votre environnement avec l’entièreté de votre peau, comme si ces tissus qui forment notre enveloppe étaient aussi les récepteurs de la réalité? Car elle n’existe pas sans nos capteurs, et la manière d’écouter le monde avec tout notre corps nous ouvre à des expériences nouvelles.

Les femmes développent leur intuition, elles quittent une partie des jugements appelés « bien » et « mal » qui étiquettent nos expériences, elles se relient à une compréhension du monde par le corps et non par la tête. Bien sûr, le cœur redevient le centre de ce qu’elles goutent, car c’est par leur ressenti, ce qui les touche, les images qui viennent provoquer des émotions qu’elles perçoivent alors ce qui les entoure.

C’est avant tout une expérience, et les femmes repartent souvent du cercle avec une sensation de plus grande unité. Car cette écoute sensible du monde nous amène à intégrer nos différences expériences, faire un avec cet environnement. C’est en cela aussi que les tentes rouges sont le lieu pour renouer avec son féminin.

Chaleureusement,

Camille Sfez
Mieux la connaître


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