Aux jours de mes lunes

Aux jours de mes lunes

Dans les bras de ma terre. Ne rien faire. Rêver.

Me laisser bercer par la musique de mon âme au rythme de ses respirations.

Goûter le ciel étoilé au cœur de mes cellules.

Voir se déployer des univers devant mes yeux écarquillés. Avec bonheur, ressentir la joie d’exister.

Laisser libre cours au cœur et son battement, pas à pas. L’écouter poser un pied après l’autre dans la neige de soi, ce silence bien-aimé d’où naissent des symphonies de simplicité.

Avec pureté se laisser divinement couler jusqu’à soi, jusqu’au creux, jusqu’au vide, jusqu’à l’accueil, cette foi de se voir retomber dans un cocon de soie.

Un cocon de soi doux comme on ne l’avait imaginé, ni même jamais supposé au pays de pensée, et où ce fil de soie nous conduit avec doux cœur.

Dans les bras de ma terre je me rends. Je vais et je m’abandonne.

Je sens les contours d’Accueil fait cher et tendre qu’aucun autre que moi ne peut me tendre à ce point de tissage unique et précieux de ma chair.

Je m’enveloppe du vide et me développe de m’être ressentie là, à ce point de soi où personne d’autre ne m’attendait que mon âme vivifiée par la rencontre, là où accueillie et aimée je rayonne de joie d’avoir osé me rendre et m’abandonner.

Sa*Ra

5 mai 2017

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