Aimer ce qui est

Mylène Coulombe

À propos de l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, un ami me faisait remarquer que cet étrange personnage a possiblement permis de mettre au grand jour l’ampleur d’une position idéologique qui ne se dévoilait que dans l’arrière-scène. Je partage cet avis. Tout au long de la campagne, M. Trump exprimait tout haut – et avec une candeur déconcertante – ce que d’autres pensent ou discutent en catimini. Tout ceci cachait-il un jeu qui m’est insaisissable ? Quoiqu’il en soit, cela est. Et au grand jeu souvent surprenant de la vie, je mise sur la considération que cet événement soit un catalyseur d’éveil pour de nécessaires changements dans un monde encore ensommeillé. Un réveil plutôt brusque, j’en conviens.

Toujours est-il que cette conversation arriva à point, me fournissant un ancrage positif à travers lequel déverser des éclats de lumière destinés aux figures hostiles et méprisantes qui se sentent à l’aise de vociférer leur manque d’amour. Une bonne raison d’aimer en quelque sorte. Comme s’il fallait une raison pour aimer…

C’est juste que, parfois, il est plus difficile d’aimer, d’aimer ce qui est, tout ce qui est, même et surtout ce que l’on qualifie d’indésirable. Et pourtant, n’est-ce pas l’œuvre de la lumière que d’éclairer le côté sombre de l’humanité ?

L’amour étant le seul antidote à la haine, entre la peur et l’amour, le choix est nôtre.
Que la lumière soit!

ROSE ta vie!
Mylène Coulombe


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